La QAI influe sur notre degré de concentration, notre productivité, et sur notre santé de manière générale (asthme, allergies, …). De simples actions permettent de l’améliorer !
“Purifier l’air intérieur”, “assainir”, “dépolluer”, ce sont des classiques. Mais… Pourquoi ne pas se demander : comment éviter de polluer ?
Il n’y a pas de secret : on cherche souvent des solutions tampons aux problèmes sans chercher l’origine du problème en lui-même. En trouvant l’origine du problème, on résout tout simplement le problème !
Pour la qualité d’air intérieur, c’est pareil. Mieux vaut trouver les sources de pollution intérieure pour apprendre à ne pas polluer plutôt que de continuer polluer sans le savoir et vouloir recourir à des solutions parfois douteuses et coûteuses.
retour aux astuces de grand-mère !
Eh non, ce n’est pas bon. En fumant à la fenêtre, une partie de la fumée vient quand même s’incruster dans vos tissus : canapé, coussins, rideaux, vêtements… Partie de fumée qui sera donc bien inhalée en définitif.
Les effets du tabac sont bien connus et réels sur la santé : irritation des yeux, irritation des voies respiratoires, augmentation des risques de crises chez les asthmatiques exposés, risque de développement d’un cancer du poumon (par tabagisme actif ou passif), etc.
Quand on sait qu’il contient plus de 3 000 substances dangereuses et que c’est une source de pollution avérée, fumer à la fenêtre représente un crime ! On ne fume donc pas à la fenêtre pour éviter qu’une partie re-rentre dans le logement et lorsqu’on fume à l’extérieur, on se tient loin des fenêtres.
Détrompez-vous : un produit peut être vendu en pharmacie comme en grande surface. Ce qui change, c’est le canal de distribution mais certainement pas sa composition chimique !
Les sprays sont souvent avancés comme des produits miracles permettant d’assainir, de désodoriser, ou de lutter contre les acariens. En réalité, ces produits s’avèrent être biocides au même titre que les bombes insecticides.
Quand vous achetez des bananes bio, demandez-vous : d’où proviennent-elles ? Les normes sont-elles les mêmes dans tous les pays ? Comment sont-elles venues jusqu’ici ? Le bio n’est pas toujours si bio qu’il en a l’air !
Ce principe s’applique également aux produits ménagers. En effet, certaines étiquettes jouent sur des appellations trompeuses et sur le caractère “naturel” de produits ajoutés en quantité dérisoire dans les flacons comme, par exemple, les huiles essentielles.
Selon l’ANSES, on retrouve ainsi 22 types de produits biocides répartis en 4 familles distinctes : les désinfectants (hygiène humaine ou animale, désinfection des surfaces ou de l’eau potable…), les produits de protection (matériaux de construction…), les produits de luttes contre les nuisibles (insecticides, répulsifs…) et, enfin, les produits biocides divers (embaumement, antisalissures).
Le bicarbonate de soude permet d’absorber les odeurs, de décaper et de nettoyer. Le vinaigre blanc est excellent pour nettoyer les sols, les surfaces, etc. Le savoir noir permet de nettoyer et de dégraisser. On peut utiliser avec précaution et modération des huiles essentielles pour leurs odeurs et leur pouvoir désinfectant. Quant à l’huile de coude, elle permet de déboucher les canalisations !
Cadre réglementaire des produits biocides & des substances actives
Le règlement UE N°528/2012 européen garantit un haut niveau de protection de l’homme, des animaux et de l’environnement. L’objectif de la réglementation est de limiter l’utilisation et la mise sur le marché de ces produits en Europe aux seuls produits biocides efficaces et ne présentant pas de risques inacceptables.
SE MÉFIER DE / DES :
Selon l’ADEME, les pictogrammes de danger sont également réduits sur 2/3 des marques. Il faut donc rester vigilants et on troque tous les produits chimiques pour des produits naturels :
Après avoir éliminé les sources potentielles de pollution intérieure, l’aération et la ventilation sont deux enjeux capitaux d’une bonne maîtrise de la QAI. En effet, le renouvellement de l’air joue autant un rôle hygiénique que sanitaire.
Pour lutter contre la pollution intérieure, on vous recommande ainsi de bien aérer : au minimum 2 fois par jour pendant 10 minutes. Il est d’ailleurs préférable d’aérer en dehors des heures de pointe pour limiter l’exposition aux particules fines liées aux trafic routier.
Quant à la ventilation, on n’obstrue pas ses bouches !